Abstract:"Les transferts sociaux non contributifs1 ont démontré leur capacité à lutter contre la pauvreté et les inégalités et à soutenir un développement socio-économique inclusif. Ils représentent toutefois un engagement financier à long terme et c’est dans les pays où ils sont le plus nécessaires que les capacités de l’État à les mettre en place sont généralement les plus limitées. Pour y remédier, des acteurs du domaine de l’aide extérieure ont alloué des ressources au soutien de l’expansion des transferts sociaux dans les pays à faible revenu. Plus d’une décennie après le début de ce type d’efforts en Afrique sub-saharienne, l’incertitude persistait toutefois quant à l’avenir des transferts sociaux soutenus par des bailleurs.2 Les faiblesses de l’institutionnalisation, du financement national et, dans la plupart des cas, de l’engagement politique traduit en effet le manque de clarté de la vocation initiale de ces initiatives à entraîner des changements politiques durables." (...)